La question de l’élargissement du monde aux XVe et XVIe siècles en seconde propose une étude au choix qui peut cibler sur la cité aztèque de Tenochtitlan - Éduscol. La séance ci-dessous est pensée autour d’un travail de groupes dont le contenu peut-être aménagé.
1. Le travail préparatoire.
Deux dossiers sont à travailler en amont de la séance : le premier est tiré du manuel d’Histoire Nathan collection Guillaume Le Quintrec pp 166-167, le deuxième, complémentaire, est constitué à partir de trois textes :
A - Récits de Moctezuma rapportés par Cortès / Histoire de la conquête du Mexique.
B - Une illustration tirée du Codex Mendoza couplée à un extrait de F. Bernardine de Sahagûn sur le sacrifie humain / Histoire générale des choses de la Nouvelle-Espagne.
C - Un extrait de Diaz del Castillo sur le marché de Tenochtitlan / Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle-Espagne.
Les deux dossiers sont accompagnés d’une fiche de repères.
2. Construire une BD sur l’histoire de Tenochtitlan face à la conquête espagnole.
La séance suit la mise en commun sur le travail préparatoire. Quatre planches sont à la disposition des élèves : une planche "personnages", une planche "cartes / illustrations", une planche "moments - éléments clés", une planche "bulles et décos". Chaque groupe d’élèves doit construire un récit de deux pages maximum retraçant les grandes phases et enjeux de la conquête. Le récit - au préalable construit via un storyboard - peut se contenter d’une page, toutes les illustrations ne sont pas obligatoirement à utiliser. On peut imaginer deux types de travaux possibles : une construction entière (organisation des vignettes, rédaction du texte) ou une version où on donnerait la/les planche(s) organisée(s) et où seul le texte serait à écrire.
Le cadre peut aussi être celui de l’accompagnement personnalisé avec un travail conjoint Histoire - Français.
Le travail s’effectue sous Inkscape. Logiciel libre de dessin vectoriel, Inkscape présente l’avantage d’ouvrir les documents PDF. Il suffit donc de cliquer sur un élément voulu pour le déposer sur la feuille de dessin ouverte [1]
Les images utilisées [2] ont été le plus souvent retravaillées (couleurs, détourages, ajouts ou modifications d’éléments). Le format svg ralentit le fonctionnement de l’ordinateur si celui-ci commence à dater mais l’avantage est que les objets peuvent être redimensionnés selon les besoins sans perte de définition. Si l’ordinateur rame trop la solution peut être de transformer les objets en images mais celles-ci ne pourront pas être modifiées sans pertes.
3. Une production possible.
Une proposition de production que je laisse un temps en ligne :
Les PDF :