On connaît bien sûr le pointillisme comme un mouvement artistique du XIXème. Des points de différentes couleurs sont associés les uns aux autres et c’est la vue d’ensemble qui crée la représentation, tels des pixels pour un écran. Mais c’est surtout une technique picturale ancestrale. On retrouve l’utilisation de cette technique de tout temps et sur tous les continents. C’est le cas par exemple des célèbres peintures aborigènes d’Australie. Là les points se combinent entre eux, souvent en courbe, voire en cercle pour révéler des formes abstraites. Mais, il semblerait que certaines représentations aborigènes soient en réalité des cartes. Voilà une source d’inspiration toute trouvée ! L’idée était donc ici à la fois d’utiliser le point comme un élément de couleur, mais aussi comme un élément de structure. Ainsi, surtout lorsque la production est monochrome, ce sont les combinaisons de points les uns par rapport aux autres qui créent une structure, voire même un mouvement. Libre à chacun ensuite de voir ce que bon lui semble dans ces ondulations de petits points. Pourquoi pas des vagues, ou bien des pétales de fleurs par exemple.

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La projection Spilhaus