L’étude du processus de mondialisation en terminale nous conduit souvent à utiliser les indicateurs économiques pour rendre compte de l’inégal développement des espaces. Pour appréhender celui-ci et à plus forte raison pour rendre compte du développement durable, on peut aussi aborder la question en centrant le regard sur le développement humain.
Le Global Slavery Index fournit une base de données intéressante pour saisir les contrastes à l’échelle mondiale à travers la question de l’esclavage moderne. Cet index est édité pour la première fois en 2013 par l’ONG australienne Walk Free Foundation. Le classement 2016 répertorie 167 pays qui rassemblent 99% de la population mondiale. Même s’il faut prendre avec précaution les données recueillies (elles sont en partie construites sur le traitement de plus de 40.000 entretiens), elles fournissent des exemples de développement utiles à l’étude de la thématique. A noter d’ailleurs que le prochain rapport de l’ONG sera élaboré en commun avec l’Organisation Internationale du Travail et devrait paraître fin 2017.
La première construction, sous forme d’infographie, cible sur quelques données globales extraites de l’index :
La cartographie suivante fait ressortir les contrastes spatiaux liés à un inégal développement. Centres d’impulsion, pays émergents, espaces moins intégrés, on peut retrouver des constats mis en évidence par des indicateurs économiques plus classiques mais des différences notables apparaissent : la Russie, l’Inde ou encore l’Afrique du Sud témoignent de situations qui permettent de s’interroger sur un niveau de développement réel.
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La seconde cartographie complète la précédente. Elle cible sur la vulnérabilité des États face à cette situation. La carte est construite grâce à la plateforme créée par l’Atelier cartographique de Sciences Po : Khartis
Le PDF :
Deux articles pour compléter l’étude :
