Julia Mia Stirnemann, créatrice graphique et chercheuse en design et Rouven Bühlmann, diplômé de l’Université des arts de Zurich et développeur web, ont amélioré les deux premières versions de ce générateur de cartes qui datent de 2013 et 2017. La nouvelle version met l’accent sur les options de modifications du planisphère et améliore l’option d’export en format vectoriel. Ce format vectoriel fait tout l’intérêt pour les enseignants et les élèves. Il permet en particulier la personnalisation de l’échelle de travail.

La présentation de l’interface est d’une grande simplicité :

– La première étape permet de centrer l’espace sur lequel on choisit de travailler. On peut entrer le pays concerné par l’étude ou centrer manuellement

– La deuxième étape est celle du choix de la projection. Plus de trente possibilités sont offertes.

– La troisième étape permet l’ajout de couches : arrière-plan, rivières, lacs, graticules et surtout limites étatiques. Celles-ci offrent l’atout de délimiter les états en objets fermés et de pouvoir travailler véritablement la carte par la suite sous un logiciel de dessin vectoriel.

Ces couches sont malheureusement réduites : absence d’orientation, d’échelle mais aussi des principales agglomérations qui auraient été un plus pour un fond à utiliser en classe.

– La quatrième étape constitue un autre intérêt de ce générateur : le zoom. Celui-ci permet de centrer sur un espace plus restreint. Ce changement possible d’échelle permet de fabriquer un fond original.

– La cinquième étape est celle du design graphique du fond de carte : choix de gammes néons ou de bleus.

– La dernière étape est celle de l’export : formats jpg ou png pour des images et bien sûr le svg qui va permettre de créer sa carte sous inkscape par exemple. L’application permet également de redimensionner le document.

Worldmapgenerator offre donc de belles possibilités pour adapter son fond de carte lorsque vous n’avez pas trouvé votre bonheur chez notre collègue Daniel Dalet !